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La croissance des prêts hypothécaires au Canada a atteint son plus bas niveau en 20 ans

Par MREX
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    La Banque du Canada a lancé l'année avec une huitième hausse consécutive des taux d'intérêt, et les effets ont été manifestes dans le secteur hypothécaire au premier trimestre. 

    Un nouveau rapport de BMO Economics montre que, mis à part le «coup de vent pandémique», qui a vu la demande d'emprunt diminuer en raison de la forte croissance du revenu disponible , les emprunts hypothécaires ont augmenté au rythme le plus lent depuis 2003 entre janvier et mars de cette année. Cette baisse des emprunts a entrainé la croissance des prêts hypothécaires à son plus bas niveau en 20 ans.

    Les Canadiens encore très endettés

    Le rapport, rédigé par l'économiste de BMO Shelly Kaushik, explique comment les taux d'intérêt élevés ont eu un impact sur les ménages canadiens, soulignant le ratio de la dette au revenu des ménages du pays, qui a légèrement augmenté à 184,5 % au premier trimestre, contre 181,7 % le trimestre précédent sur une base saisonnière ajustée.

    Également sur une base ajustée, le revenu disponible a diminué à mesure que les transferts gouvernementaux ont diminué et que les frais d'intérêt ont augmenté.

    « La baisse du revenu disponible a entraîné une détérioration des ratios d'endettement des ménages au premier trimestre malgré un ralentissement de la demande de prêts hypothécaires à la suite de la campagne agressive de hausse des taux de la Banque du Canada », écrit Kaushik.

    Le rapport attire également l'attention sur le ratio du service de la dette des ménages canadiens qui a augmenté pour atteindre 14,9 % au cours du trimestre. Avec cette hausse, le ratio se situe désormais à son plus haut niveau depuis 2019 et est "juste un tantinet" en dessous du sommet historique enregistré en 2007.

    « L'augmentation a été entraînée par la hausse des paiements de la dette, qui devrait encore augmenter au cours des prochains trimestres », explique Kaushik.

    Le rapport de BMO reflète également la valeur nette des ménages, qui a augmenté à 1001,6 % au premier trimestre après trois trimestres consécutifs de baisse. Cela est attribué à la hausse des actions et à la reprise du marché du logement. Parallèlement à la reprise du marché de l'habitation, la valeur nette de l'immobilier est passée de 73,5 % à 74,3 %. Avec le soutien de la hausse des prix des maisons, ce chiffre devrait encore augmenter au deuxième trimestre.

    Kaushik conclut en disant : « La dette des ménages demeure une vulnérabilité clé pour l'économie canadienne, et une vulnérabilité que la Banque surveillera de près lorsqu'elle déterminera dans quelle mesure un resserrement supplémentaire est nécessaire au cours de ce cycle ».

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