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La Banque du Canada devrait jouer la carte de l’humilité face au risque d'inflation, selon Dodge

Par MREX
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    La Banque du Canada a averti que les lectures seraient probablement supérieures à son objectif de 2% au cours des prochains mois en raison de la hausse des prix de l'essence, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement et d'une faible comparaison avec les niveaux de l'année dernière lorsque le pays sortait des blocages initiaux de Covid-19.

    Les responsables de la Banque du Canada doivent « tempérer leur enthousiasme » quant au fait que les chiffres élevés de l'inflation seront de courte durée, selon l’ancien gouverneur de la banque David Dodge.

    Il y a une chance que les pressions sous-jacentes sur les prix dans l'économie restent au-dessus de la fourchette de contrôle de 1% à 3% de la banque centrale. Rappelons que cette fourchette est visée jusqu’en 2023 au moins, a expliqué David Dodge dans une interview, ajoutant que les décideurs politiques dirigés par le gouverneur Tiff Macklem devraient reconnaître cette possibilité.

    « En insistant sur le fait que tout est temporaire, ils ont tendance à saper leur propre crédibilité, ce qui est regrettable », a déclaré Dodge par téléphone mardi dernier. « Il vaut mieux être humble et dire que c'est ce que nous pensons, mais bien sûr, il y a une chance que les choses soient différentes », a-t-il renchéri.

    Dodge, qui a occupé le poste de Macklem de 2001 à 2008 et est maintenant conseiller principal chez Bennett Jones LLP. Il s'attend à ce que la Banque du Canada communique cette incertitude dans sa décision sur les taux, attendue pour septembre. « Je pense que leur discours sera un peu moins sur l'aspect temporaire des choses et plus pour une grande reconnaissance, qu’il peut y avoir des pressions à plus long terme dans le système », a déclaré Dodge.

    Statistique Canada doit publier mercredi des données sur l'inflation pour juin, les économistes s'attendant à une augmentation des prix à la consommation de 3,2 %, selon l'estimation médiane de certaines enquêtes. La Banque du Canada a averti que les lectures seraient probablement supérieures à son objectif de 2% au cours des prochains mois en raison de la hausse des prix de l'essence, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement et d'une faible comparaison avec les niveaux de l'année dernière lorsque le pays sortait des blocages initiaux de Covid-19. 

    Cependant, la banque considère ces pressions sur les prix comme largement transitoires. Dans sa décision politique de juillet, qui comprenait la réduction des achats hebdomadaires d'obligations du gouvernement du Canada par la banque pour la troisième fois, la banque a concédé que l'inflation resterait supérieure à 3% pendant une grande partie de cette année avant de se rapprocher de la cible plus tard en 2022.

    « Nous nous attendons à ce que les facteurs faisant grimper l'inflation soient temporaires, mais leur persistance et leur ampleur sont incertaines, et nous les surveillerons de près », a déclaré Macklem aux journalistes.

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