Détenteur d’un DESS en administration publique de l’ÉNAP, d’un baccalauréat en sociologie de l’Université Concordia et d’un baccalauréat en éducation de l’Université d’Ottawa, Sacha a évolué dans le monde de l’enseignement pendant plus d’une décennie.
Au cours des dernières années, il a entamé sa carrière d’investisseur immobilier. En parallèle, il obtient sa licence de courtage hypothécaire auprès de l’AMF. Depuis, il évolue spécifiquement comme courtier hypothécaire commercial spécialisé dans le multilogement en plus de faire croître son parc immobilier avec des partenariats solides.
Après des années de surchauffe, le marché locatif canadien et québécois connaît enfin un ralentissement. La combinaison d’une offre neuve en forte croissance, d’un marché de l’emploi moins dynamique et d’un ralentissement de l’immigration modère une pression locative qui semblait inépuisable. Résultat : les taux d’inoccupation montent, les loyers demandés se stabilisent… et parfois reculent.
Ce n’est pas un signe de surplus structurel : c’est un ajustement. Les logements livrés depuis 2024 sont neufs, coûteux et ne correspondent pas toujours aux besoins réels des ménages. Pendant ce temps, la crise d’abordabilité persiste : les ménages fragiles continuent de peiner à se loger, même dans un marché qui se “détend”.
Sur le terrain, le changement est palpable. Les propriétaires doivent travailler davantage pour attirer des locataires : mois gratuits, électroménagers inclus, stationnement offert. Le marché redevient compétitif, notamment pour les produits haut de gamme et les copropriétés mises en location.
En cette fin 2025, le marché est clairement en phase de transition. Les loyers restent élevés par rapport à 2019, mais la croissance ralentit et plusieurs régions affichent désormais des baisses. La majorité des analystes anticipent un refroidissement encore plus marqué en 2026.
Pour les investisseurs et développeurs, le message est simple : moins d’euphorie et des analyses plus conservatrices en matière de valeurs locatives, de taux
d’inoccupation et de taux d’intérêt. Ceux qui comprennent leur marché local, segmentent leur produit et ajustent leurs stratégies sortiront gagnants de cette nouvelle réalité.