Une pénurie de logements locatifs dans de nombreuses grandes villes américaines a alimenté d’énormes augmentations de loyer alors que les logements vacants se font rares.
Des millions de nouveaux appartements seront nécessaires aux USA
Pour répondre à la demande et faire face aux pénuries, les promoteurs d’appartements doivent construire plus de 4 millions d’unités à l’échelle nationale au cours des 13 prochaines années, selon une étude du Conseil national du logement multirésidentiel et de la National Apartment Association.
Actuellement, les États-Unis manquent d’environ 600 000 appartements. La demande est encore plus grande pour des logements abordables.
Le nombre d’appartements américains à moins de 1 000 dollars par mois a diminué de 4,7 millions d’unités entre 2015 et 2020, selon les analystes de l’industrie.
« Le Texas, la Floride et la Californie auront besoin de 1,5 million d’appartements supplémentaires, soit 40% de la construction nationale d’ici 2035 », ont déclaré les chercheurs de l’industrie de l’appartement.
« Le manque de logements disponibles freine notre pays », a déclaré le président et chef de la direction du Conseil national du logement multirésidentiel, Doug Bibby, dans un communiqué. « Qu’il s’agisse d’une résidence multirésidentiel, d’un duplex ou d’une maison unifamiliale, nous avons besoin d’une offre massive de maisons neuves à vendre et à louer, y compris des millions de nouveaux appartements d’ici 2035. ».
La solution est dans la construction
Le ralentissement de la construction pendant la Grande Récession, les lois de zonage restrictives et la hausse des coûts de construction ont maintenu les totaux des immeubles d’appartements en dessous de ce qui est nécessaire dans de nombreuses régions métropolitaines.
« En termes simples, nous n’avons pas assez de logements », a déclaré Bob Pinnegar, président et chef de la direction de la National Apartment Association. « Les États-Unis doivent construire 3,7 millions de nouveaux appartements juste pour répondre à la demande future, en plus d’un déficit de 600 000 unités et de la perte de 4,7 millions de logements abordables.
« Il est temps de faire marche arrière après des décennies de sous-construction et de poursuivre plutôt des politiques responsables et durables qui non seulement répondront à cette demande, mais s’attaqueront également à l’absence de logements moyens et à la perte de logements abordables. », a-t-il conclu.
À propos de l'auteur
Ayant occupé différents postes en analyse financière, Kadiatou est une passionnée des phénomènes économiques et de leur interprétation.
Diplômée de HEC Montréal en économie appliquée, finance et mathématique, elle se joint à MREX pour partager son regard sur l’actualité en soulignant, les faits pertinents pour les investisseurs immobiliers.
