La dette des consommateurs a atteint un record de 2500 milliards $ au troisième trimestre de l’année 2024, alors que de nombreux Canadiens sont encore pris avec un coût de la vie élevé et une hausse du taux de chômage, selon de nouvelles enquêtes de deux bureaux de crédit.
Le rapport d’Equifax indique que les nouveaux arrivants et les consommateurs qui ont emprunté de l’argent pour la première fois au cours des 12 à 36 derniers mois ont connu la plus forte augmentation de paiements manqués, par rapport à ce même groupe de consommateurs l’an dernier.
Cependant, le rapport d’Equifax montre aussi que le rythme des défauts de paiement a ralenti après les récentes baisses des taux d’intérêt.
Un autre bureau de crédit, TransUnion cette fois-ci, indique que la dette totale des consommateurs a augmenté de 4,1 % au troisième trimestre par rapport à l’année précédente. Plus de consommateurs de la génération Z sont entrés sur le marché du crédit. Malheureusement, ce segment a été qui a connu la croissance la plus rapide de solde impayé.
Equifax ajoute que les prêts automobiles ont été l’un des principaux moteurs de la hausse de la dette des consommateurs, les prêts automobiles non bancaires ayant augmenté de 12 % et les prêts automobiles bancaires de 2,7 % par rapport au troisième trimestre de l’année précédente.
Rebecca Oakes, d’Equifax Canada, affirme que de légères améliorations de l’accessibilité sur le marché automobile, comme la modération des prix des voitures et l’assouplissement des taux de financement, entraînent une augmentation de la demande d’achat de véhicules.
TransUnion prévoit que les montants des prêts automobiles resteront stables en 2025, car les taux d’intérêt plus bas compenseront les coûts moyens élevés des véhicules, tandis que les défauts de paiement sur les emprunts automobiles devraient s’atténuer légèrement l’an prochain.
À propos de l'auteur
Ayant occupé différents postes en analyse financière, Kadiatou est une passionnée des phénomènes économiques et de leur interprétation.
Diplômée de HEC Montréal en économie appliquée, finance et mathématique, elle se joint à MREX pour partager son regard sur l’actualité en soulignant, les faits pertinents pour les investisseurs immobiliers.
