En plus de promettre d’accélérer l’obtention des permis de construire, la Ville de Montréal entend augmenter les taxes des propriétaires de terrains vacants et de dépenser des dizaines de millions de dollars supplémentaires pour aider à développer des logements abordables dans le cadre de son budget 2025.
Le budget de 7,28 milliards $ dévoilé mercredi par la mairesse Valérie Plante comprend une promesse d’augmenter de 100 millions $ le budget du service de logement de la Ville au cours des trois prochaines années pour construire davantage de logements subventionnés.
Parmi les principaux changements annoncés dans le budget, on y retrouve donc des sommes additionnelles de 45,7 millions en habitation, pour culminer à un total de 229 millions en 2025 dans le but de réduire la pénurie de logements.
La Ville prévoit également d’ajouter plus d’inspecteurs en bâtiment au cahier de charge, d’augmenter l’aide aux organismes de défense des droits des locataires et de continuer à acheter des maisons de chambres qui offrent des logements à prix modique.
Les hausses moyennes de taxes sont de 2,2 % sur les immeubles résidentiels et de 1,9 % sur les immeubles commerciaux. Pour comparer avec l’année 2024, les augmentations de cette année sont si on pourrait dire moindres. Elles ont été de 4,9% sur les immeubles résidentiels et de 4,6% sur les immeubles commerciaux.
La ville de Montréal va donc gonfler ses revenus en double taxant les terrains vagues. Cela lui permettra de générer un revenu supplémentaire de 24 millions de dollars. Elle compte aussi recevoir 48,7 millions de plus en transferts pour la gestion des matières recyclables, en raison du changement de régime de compensations des municipalités.
De plus la taxe sur les parcs de stationnement générera des revenus supplémentaires de plus de 8 millions. Le solde de taxe en 2024 était de 30 millions et passera donc à 38,7 millions de dollars en 2025.
Pour finir, notons que la ville souhaite offrir un répit de 10,5 millions de dollars à environ 700 organismes communautaires, culturels et sportifs, qui n’auront plus à verser les compensations qui tenaient lieu de taxes municipales.