Le produit intérieur brut (PIB) a peu changé au cours du mois, selon ce que Statistique Canada a rapporté mardi à Ottawa. Mais cela fait suite à de fortes hausses de 0,8 % et de 0,6 % en octobre et en novembre, respectivement. Dans l’ensemble, pour le quatrième trimestre, Statistique Canada a déclaré que les estimations préliminaires montrent que l’économie a augmenté de 1,6%, soit un rythme annualisé de plus de 6%.
Omicron pas un si grand trouble-fête en 2021
Le rapport montre à quel point les conditions économiques étaient fortes dans les dernières semaines de 2021, avant que le pays ne soit frappé par une nouvelle vague de cas de Covid-19 et de nouvelles restrictions pour contenir le variant Omicron.
« Cela semble être un chiffre assez sain pour le quatrième trimestre », a déclaré Veronica Clark, économiste chez Citigroup Global Markets Inc. à New York. « Une croissance très saine pour la fin de l’année. », a-t-elle renchéri.
La production du quatrième trimestre semble être plus forte que la récente estimation de la Banque du Canada d’une croissance annualisée de 5,8 % et ne fera que renforcer l’opinion des investisseurs selon laquelle la banque centrale est sur le point de commencer une série de hausses de taux d’intérêt.
En rendant publique leur décision de politique mercredi dernier, les décideurs politiques dirigés par le gouverneur Tiff Macklem ont déclaré que leurs estimations montraient que l’économie avait récupéré toutes ses pertes liées à la pandémie et qu’elle se heurtait à sa pleine capacité. Les données publiées mardi ne feront que renforcer cela, le rapport montrant que la production a finalement dépassé son niveau de février 2020, avant le début de la pandémie.
L’impact du variant Omicron devrait ralentir la reprise au début de 2022, bien que cela aussi soit considéré comme un hoquet temporaire, selon les dernières perspectives économiques de la Banque du Canada.
« La forte croissance dans les jours qui ont précédé la propagation d’Omicron montre, encore une fois, comment l’économie canadienne peut rebondir avec force lorsqu’elle est autorisée à rouvrir », a déclaré Doug Porter, économiste en chef à la Banque de Montréal, dans un rapport aux investisseurs.