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Les dernières nouvelles sur les prêts hypothécaires : La SCHL examinera la mise de fonds des immeubles de placement

18 janvier, 2022   |   Par Kadiatou Bah

Ce n’est un secret pour personne que le gouvernement fédéral envisage des réformes pour les immeubles de placement dans le but d’aider à freiner l’emballement des prix des maisons.

Dans une lettre de mandat envoyée par le premier ministre du Canada en décembre, le ministre du Logement, Ahmed Hussen, a été spécifiquement chargé de « revoir les exigences de mise de fonds pour les immeubles de placement » et d’élaborer des politiques visant à « réduire les profits excessifs » dans ce segment du logement.

En 2021, plus du quart de tous les achats de maison ont été effectués par des acheteurs qui possèdent déjà une maison, des investisseurs immobiliers dans de nombreux cas, selon données de Teranet.

« … notre gouvernement examine tous les outils à sa disposition pour s’attaquer de front à ces défis », ont déclaré le ministère du Logement, de la Diversité et de l’Inclusion et la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) dans un communiqué. « En élaborant des politiques visant à réduire les profits excessifs dans les immeubles de placement, en protégeant les petits propriétaires indépendants, ainsi que les familles canadiennes et en examinant les exigences de mise de fonds pour les immeubles de placement, nous ciblons les problèmes auxquels le marché est confronté sous plusieurs angles. », ont-ils déclaré.

Le gouvernement n’a pas encore publié de détails sur les changements potentiels aux règles de mise de fonds des immeubles de placement qui sont à l’étude, et il n’a pas non plus fourni d’échéancier pour ses annonces.

À l’heure actuelle au Canada, les immeubles locatifs non occupés par leur propriétaire comptant jusqu’à quatre logements exigent une mise de fonds d’au moins 20 % de la part de la plupart des prêteurs.

L’expert hypothécaire Rob McLister a déclaré mercredi dernier qu’une augmentation de cinq points de pourcentage de la mise de fonds minimale ralentirait « progressivement » les achats des investisseurs, tandis que la mise en œuvre d’une mise de fonds minimale de 35% « ralentirait considérablement » ces achats.

McLister a ajouté que les organismes de réglementation pourraient également introduire des restrictions sur l’utilisation de l’argent emprunté, comme les marges de crédit hypothécaires, pour financer les acomptes.