L’immobilier canadien devrait être lent pour le reste de l’année, mais cela ne durera pas très longtemps. L’ Association canadienne de l’immeuble (ACI) a partagé ses prévisions pour 2021. Dans les prédictions pour cette année, l’ACI voit un mouvement minimal par rapport au prix de vente moyen actuel. L’année prochaine, elle prédit que les gains énormes vont revenir, surtout en Ontario. La province devrait connaître une croissance à près de deux chiffres dans le prix des maisons l’an prochain.
Les prix de l’immobilier au Canada devraient augmenter de manière minimale en 2021
L’industrie immobilière canadienne ne verra pas beaucoup plus d’actions pour le reste de l’année, qui a encore un dernier trimestre à parcourir. Le prix de vente moyen national devrait atteindre 680 025 $ en 2021. Il s’agirait d’une augmentation de seulement 0,03 % (170 $) par rapport au prix de vente moyen depuis le début de l’année jusqu’en août (cumul annuel). En d’autres termes, l’ACI voit un mouvement pratiquement stable pour le reste de l’année, contrairement au boom de l’année dernière.
Prévisions immobilières canadiennes
En Ontario, les gains devraient être un peu plus élevés, mais la majeure partie du mouvement de l’année est déjà en place. L’ACI a fait une révision à la hausse et prévoit maintenant un prix de vente moyen de 860 443 $ pour 2021. C’est 0,31 % (2 688 $) de plus que la moyenne du cumul annuel à ce jour jusqu’au mois d’août. Ce n’est pas un mouvement énorme, surtout par rapport à la façon dont le marché évoluait plus tôt cette année.
En Colombie-Britannique, les gains devraient être la moitié de la taille de l’Ontario. Ils ont prévu un prix de vente moyen de 912 284 $ pour 2021. Par rapport à la moyenne de l’exercice en cours en août, c’est 0,15% (1 321 $) de plus. Pas beaucoup de montée, mais toujours plus élevé que les prévisions pour la moyenne au niveau national.
Les prix de l’immobilier au Canada devraient exploser l’année prochaine, surtout en Ontario
Le sommet de l’année est peut-être atteint, mais l’ACI s’attend à une croissance astronomique des prix des maisons l’année prochaine. Le prix de vente moyen prévu au niveau national a atteint 718 206 $ pour 2022. En plus des prévisions de 2021, cela signifierait une autre augmentation de 5,6 % (38 181 $). C’est moins de la moitié des gains cumulés par rapport à l’année dernière, mais toujours une croissance décente pour les prix.
Changement des prévisions immobilières au Canada
Les acteurs de L’ACI s’attendent à ce que l’immobilier en Ontario surpasse de loin la moyenne nationale. Le prix de vente moyen devrait atteindre 942 325 $ pour 2022. Il s’agit d’une augmentation de 9,5 % (81 882 $) par rapport aux prévisions de 2021. Cela représente moins de la moitié des gains prévus cette année. Bien que le gain soit toujours aussi important, la plupart des acheteurs pourraient ne pas apprécier le « ralentissement » de la croissance.
L’immobilier en Colombie-Britannique devrait sous-performer la moyenne nationale l’année prochaine, ce qui peut être vu comme un choc. Le prix de vente moyen prévu est de 947 434 $ pour 2022. La moyenne est de 3,9 % (35 150 $) plus élevée que la prévision pour le total de cette année. Juste un peu au-dessus du taux d’inflation prévu. Ceci est excellent dans la globalité, mais pas le boom en Ontario.
Pas beaucoup de croissance des prix attendue pour le reste de l’année, mais nous avons déjà vu des gains sains dans le cumul annuel. L’année prochaine, l’immobilier connaîtra une croissance beaucoup plus lente, mais même la moitié du taux de cette année est énorme, selon l’ACI. L’Ontario présente des valeurs aberrantes selon leurs données, où les prix grimpent plus que le revenu brut médian des ménages.
À propos de l'auteur
Ayant occupé différents postes en analyse financière, Kadiatou est une passionnée des phénomènes économiques et de leur interprétation.
Diplômée de HEC Montréal en économie appliquée, finance et mathématique, elle se joint à MREX pour partager son regard sur l’actualité en soulignant, les faits pertinents pour les investisseurs immobiliers.
