Avec l’augmentation des coûts d’emprunt, de nombreux propriétaires se sentent « enfermés » et hésitent à inscrire leurs propriétés.
L’un des plus gros problèmes auxquels est confronté le marché immobilier américain est le manque de logements disponibles à l’achat. Cet enjeu dans l’offre d’habitat est aussi connu au Canada et un nouveau rapport attribue une partie du blâme à la hausse des taux hypothécaires.
Alors que les acheteurs potentiels ont été mis à l’écart par des coûts d’emprunt décourageants, les vendeurs sont également absents de la saison printanière 2023. Le nombre de nouvelles inscriptions en avril a diminué de 21 % par rapport à l’année dernière et a chuté de 31 % par rapport à 2019, selon Realtor.com.
Où sont les vendeurs cette saison ?
Selon Danielle Hale, économiste en chef chez Realtor.com, le problème est que de nombreux vendeurs potentiels devraient contracter des hypothèques à des taux beaucoup plus élevés que ceux qu’ils paient actuellement et se sentent « enfermés ».
Les coûts hypothécaires ont augmenté à mesure que la Réserve fédérale augmente les taux d’intérêt et dépassent 6% depuis septembre 2022. Cela a refroidi un marché du logement qui a explosé pendant la pandémie, avec des guerres d’enchères et des achats au comptant poussant les prix à des niveaux records.
Ces jours-ci, les maisons restent sur le marché plus longtemps à mesure que la croissance des prix ralentit. Le nombre de logements sous contrat a diminué de 23 % en avril par rapport à l’année précédente. Le prix d’inscription médian national, quant à lui, était de 430 000 $ en avril, en hausse de 2,5 % par rapport à l’année précédente. Il s’agit du taux de croissance le plus lent depuis avril 2020, selon Realtor.com.