Le marché immobilier canadien s’est affaibli en mai, à l’approche la réduction tant attendue du taux directeur de la Banque du Canada, qui pourrait contribuer à atténuer certaines pressions sur les acheteurs.
Le prix de référence d’une maison a chuté de 0,2 % en mai par rapport au mois précédent pour atteindre 714 300 $ CA, selon les données publiées lundi par l’Association canadienne de l’immeuble.
Les prix sont en baisse de 2,4 % par rapport à la même période l’année dernière.
Les ventes ont chuté de 0,6 % par rapport à avril, les acheteurs hésitants face à des taux d’intérêt parmi les plus élevés depuis vingt ans, selon les données.
La crise est survenue juste avant que la Banque du Canada n’abaisse son taux d’intérêt directeur plus tôt ce mois-ci, devenant ainsi la première grande banque centrale à commencer à assouplir sa politique et à signaler d’autres réductions à venir. Des taux plus bas pourraient atténuer les problèmes d’abordabilité du logement qui ont tourmenté les acheteurs cette année.
« Mai a été un autre mois endormi pour l’activité immobilière au Canada, même si cela pourrait s’avérer être le dernier de ces mois maintenant que les taux d’intérêt ont baissé », a déclaré Shaun Cathcart, économiste principal de la chambre immobilière nationale, dans un communiqué.
« L’effet psychologique pour beaucoup de ceux qui sont restés à l’écart a été sans aucun doute énorme. La question se tourne maintenant vers de nouvelles baisses de taux, plus précisément, à quel rythme et jusqu’où ? »
Tous les acheteurs qui s’aventurent à nouveau sur le marché peuvent avoir le choix parmi d’avantages options. Le nombre de propriétés nouvellement inscrites a augmenté de 0,5% en mai par rapport au mois précédent, selon les données de l’association immobilière.