Lorsquâon veut se lancer en immobilier et quâon se demande par oĂč commencer, on rĂ©alise gĂ©nĂ©ralement les choses suivantes.
Un condo ou une maison, ce nâest pas vraiment un investissement. Bien que lâactif prenne en valeur, il faut prĂ©voir des dĂ©penses dâentretien significatives, qui ne seront pas dĂ©ductibles. En effet, ces dĂ©penses, dâun point de vue fiscal, ne seront pas rĂ©putĂ©es comme des dĂ©penses engendrĂ©es afin de gĂ©nĂ©rer un profit (ce qui en ferait des dĂ©penses dĂ©ductibles). Bref, la rentabilitĂ© nâest pas toujours au rendez-vous.
Le chalet locatif, ça permet un peu de liquiditĂ© mensuellement, lorsquâil n ây a pas dâimprĂ©vus, mais câest beaucoup de gestion, de risque de casse, et les rendements ne sont pas si hauts que ça.
Lâimmobilier commercial, ce nâest pas accessible aux dĂ©butants, trĂšs difficile Ă financer, câest aussi un vĂ©hicule dâinvestissement qui est appelĂ© Ă changer dans le futur, on constate que le commerce en ligne gagne en popularitĂ© et que les centres commerciaux sont appelĂ©s Ă disparaĂźtre progressivement.
Que reste-t-il donc ?
Chez MREX, je crois que câest une surprise pour personne, nous croyons beaucoup aux immeubles multilogement. Ils rĂ©pondent Ă un besoin primaire, ils sont donc pratiquement invulnĂ©rables aux intempĂ©ries Ă©conomiques, ils dĂ©gagent des flux monĂ©taires rĂ©currents, qui permettent donc dâavoir une source de liquiditĂ©s constante, et, de maniĂšre gĂ©nĂ©rale, on est actuellement capables dâaller les financer quelque part entre 50 % et 85 %.
Lâune des choses qui est assez fantastique des immeubles multirĂ©sidentiels, câest quâils sont prĂ©visibles. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, leur valeur est directement corrĂ©lĂ©e Ă leurs revenus. Bref, on sait quâen ajoutant un loyer qui va rapporter x $ par mois, on est capable dâaugmenter la valeur de lâimmeuble de y $, Ă la revente, ou au refinancement.
On double les revenus nets normalisĂ©s de lâimmeuble, on peut revendre lâimmeuble deux fois plus cher.
Cette prĂ©visibilitĂ© nous permet dâaller chercher des dettes plus coĂ»teuses, plus risquĂ©es, puisque nous sommes certains que nous serons en mesure de les rembourser aprĂšs lâopĂ©ration dâamĂ©lioration prĂ©vue.
Magnifique, nâest-ce pas ?! Malheureusement, il y a un mais : ce nâest pas facile de commencer.
GĂ©nĂ©ralement, Ă lâachat dâun immeuble multilogement, on achĂšte dans lâespoir dâeffectuer certaines rĂ©novations, dâaugmenter la valeur comme je viens de mentionner quâon peut le faire, et de refinancer lâimmeuble un ou deux ans suivant lâachat. Or, si vous voulez refinancer votre immeuble dans un laps de temps plus court que 5 ans, vous devrez vous financer au conventionnel, ce qui implique dâavoir Ă dĂ©bourser une mise de fond avoisinant les 50 % du prix dâachat.
Vous avez bien compris, si vous voulez acheter un 6 logements Ă 800 000 $, ça implique potentiellement de dĂ©bourser une mise de fond de 400 000 $… Et lĂ , on a pas encore parlĂ© du coĂ»t des rĂ©novations que vous aviez prĂ©vu pour augmenter la valeur de votre immeuble.
Câest lĂ quâon voit deux types de personnes :
- Il y a les crinquĂ©s prĂȘts Ă tout pour rĂ©ussir, entrepreneurs dans lâĂąme, et qui vont se mettre en partenariat, peut-ĂȘtre lever des capitaux auprĂšs des gens fortunĂ©s, rencontrer des prĂȘteurs privĂ©s, bref, virer le monde Ă lâenvers pour parvenir Ă faire fonctionner le projet. On parle ici de la « fast-track », qui implique Ă©normĂ©ment de travail, une prise de risque importante, une sophistication hors du commun, et on va se le dire, un tempĂ©rament paranormal.
- Dâun autre cĂŽtĂ©, on a aussi les gens qui ne veulent pas forcĂ©ment devenir promoteur immobilier, qui veulent simplement investir en parallĂšle de leur mĂ©tier, peut-ĂȘtre aussi habiter lâimmeuble en question, sans prendre Ă©normĂ©ment de risques, sans lever des capitaux et sans sâunir Ă un groupe dâinvestisseurs. Ce ne sont pas des gens qui souhaitent devenir millionnaires en quelques annĂ©es, gĂ©nĂ©ralement ce sont des gens qui veulent simplement bien placer leurs pions pour que dans 10, 20, 30 ans, ils puissent ĂȘtre libres financiĂšrement.
Ces gens lĂ , leur meilleure option, câestâŠ
Les petits plex.
Des immeubles qui se financent entre 80 % et 95 % dans le contexte actuel, câest pas mal plus facile dâaccĂšs.Un 5 % dâun duplex de 400 000 $, câest 20 000 $, si vous ĂȘtes en couple, 10 000 $ chacun⊠difficile de faire plus accessible.
Et difficile dâaller chercher un meilleur effet de levier.
Avec cette structure de levier, comprenez-vous quâil suffit que votre duplex gĂ©nĂšre annuellement en valeur (plus-value et/ou capitalisation et/ou liquiditĂ©s) 1 % de son coĂ»t pour que vous ayez effectuĂ© un rendement de 20 % ?
Et la cerise sur le sundae, vous serez exempté du gain en capital qui concerne la partie que vous aurez habité lors de la revente. Oui, vous avez bien compris.
Si vous avez habitĂ© 50 % du duplex, que vous le revendez, vous ne paierez absolument aucun impĂŽt sur 50 % de lâapprĂ©ciation de votre propriĂ©tĂ©.
Bref, les avantages sont nombreux lorsquâon investit dans un petit plex, et en voici seulement les grandes lignes.
Cependant, bien que ce vĂ©hicule dâinvestissement soit plus facile dâaccĂšs que les gros plex, quâil comporte plusieurs plusieurs caractĂ©ristiques particuliĂšrement intĂ©ressantes, une grande difficultĂ© des petits plex rĂ©side dans le fait que leur valeur est difficile Ă anticiper.
Câest pour cette raison que nous consacrons le module 3 de la formation Petits plex : mrex.co/pp Ă lâanalyse des petits plex.
Comment évaluer leur valeur, quels paramÚtres permettent de la faire augmenter, et comment capitaliser sur les caractéristiques les plus intéressantes des petits plex de maniÚre générale.